Le radon
Le radon est un gaz radioactif d'origine naturelle.
Il provient de la désintégration de l'uranium et du radium présent dans la croûte terrestre.
Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction.
Le radon est un des agents du cancer du poumon.
Le radon peut s'accumuler dans les espaces clos, et notamment dans les maisons.
Les moyens pour diminuer les concentrations de radon dans les maisons sont simples :
- Aérer et ventiler les maisons, les sous-sols et les vides sanitaires.
- Améliorer l'étanchéité des murs et des planchers.
Les voies d'entrée du radon
Les concentrations varient aussi en fonction des caractéristiques de construction, de la ventilation et du mode de vie des habitants.
Dans les endroits clos (cave, vite sanitaires, pièces d'habitation), le radon peut se concentrer.
Le radon, qui s'accumulent dans les sous-sols vite sanitaires, entre dans les maisons par différentes voies (fissures, passage de canalisations, etc.)
Comment dépister le radon
Dépister du radon dans un bâtiment signifie mesurer la concentration en radon dans l'ère dans les pièces occupées du bâtiment. Pour cela, on utilise des dosimètres. On réalise alors une mesure dite intégrée.
Pour que le résultat soit comparable au niveau d'action réglementaire, il faut que la mesure soit représentative de la valeur moyenne (intégrée sur au moins deux mois). Le dosimètre est un appareil qui mesure la concentration du radon présente dans la pièce, pendant toute la durée ou il a été déposé. Son principe est le même que celui d'un appareil photographique. Les particules alpha émises par le radon heurtent le film du dosimètre. Leurs impacts sur le film sont ensuite révélés grâce à un processus et chimique. Enfin, un micro-ordinateur associé et un microscope équipé d'une caméra permettent de reconnaître et de compter les traces de particules alpha du radon.
La mesure du radon comme la méthode de dépistage sont régis par des normes AFNOR.
